Discours de Claude Stiennon

jeudi 18 juin 2015

Chers amis,

Le district 2170 nous a fait un grand honneur en distinguant les clubs de la zone 14, et donc parmi eux Namur Confluent, pour leurs actions communes durant cette année rotarienne 2014/2015. Mais si, en tant que club et en tant que rotariens membres de ce club nous pouvons légitimement être fiers de cette récompense, elle représente aussi, et peut-être même surtout, la consécration des efforts inlassables de notre Adjoint au Gouverneur, notre ami Anselme, qui n’a jamais ménagé sa peine afin d’animer notre zone. Je vous demande donc une salve d’applaudissements en son honneur.

Ceci dit, le 18 juin est une date historique à bien des égards. Dois-je vous rappeler la bataille de Waterloo, dont la presse nous rabat les oreilles et les yeux depuis des semaines ? Dois-je mentionner le 18 juin 1940, jour d’un appel fameux prononcé par le Général de Gaulle sur les antennes de la BBC ? Et puis, nous voici au 18 juin 2015 et au jour où, au sein de Namur Confluent, le flambeau de la présidence va être transmis à un nouveau porteur, le vingt-septième dans l’épique histoire de notre club. Je vous laisse libres de juger, selon votre sensibilité, laquelle des trois dates que j’ai citées mérite une mention proéminente dans les livres d’histoire. Celle d’aujourd’hui sera en tout cas retenue par le bulletin du club édité par notre dévoué ami Pierre.

Mais trêve de plaisanteries. Une année rotarienne s’achève, une autre va commencer. Dans quelques minutes, le relais de la présidence sera transmis à notre ami Louis. J’aime cette image et l’idée de continuité qu’elle implique. La présidence, à la fois charge et honneur pour son titulaire, est un passage dans la vie du club qui, lui, reste constant. Cette continuité, je la vois également dans toutes les activités que nous menons, semaine après semaine. Oh certes, chaque présidence y apporte sa touche et ses variations, mais la partition de base reste la même. Un musicien parlerait de « variations sur un thème rotarien ». L’exécution harmonieuse de ces variations réclame bien sûr l’existence d’un orchestre, celui-ci est formé de nos membres, chacun d’eux jouant sa partie tantôt en soliste, tantôt sous la forme de tutti, mais toujours avec le souci de maintenir la cohérence de cet ensemble orchestral. Il m’est donc tout naturel à ce stade d’adresser un vibrant merci à l’ensemble de nos membres pour la belle année qui s’achève : c’est vous qui faites le club, ce sont vos initiatives, c’est votre enthousiasme, c’est votre dévouement qui sont le garant de son succès. Je ne doute pas que mon successeur bénéficiera à son tour de ces grandes qualités.

Un grand merci également à nos compagnes. Leur présence a, comme aujourd’hui, illuminé un certain nombre de nos réunions et activités. Et il n’est peut-être pas toujours facile, ne fût-ce que pour des raisons familiales, de devoir partager son homme avec un club qui lui prend, dans certaines circonstances, une bonne partie de son temps et de son énergie.

Enfin, un merci tout spécial à Marie-Annik pour sa présence, son soutien et les conseils pertinents qu’à l’occasion elle m’a distillés.